Yllis

Devenir maraîcher

Changer ?

En région parisienne depuis plusieurs années, je souhaitais au départ simplement retourner vivre dans un coin plus plus rural (je suis originaire de Picardie). Et puis j’ai commencé à penser que quitte à bouger, autant changer d’activité et ne pas continuer ce que je faisais en ville.

Je souhaitais travailler plus dehors, ne pas être toute la journée devant un écran, retrouver plus d’activité physique. Lorsque je faisais du théâtre, outre le travail du corps sur scène, il y avait les décors et lumières à constamment trimballer, les montages et démontages, etc.

Faire une transition en agriculture ne s’est pas immédiatement imposé.

C’est en me demandant comment évoluer professionnellement si je déménageais en milieu rural, que j’ai pensé alors aux métiers agricoles. C’était la bête équation “campagne = agriculture” ! C’est ainsi qu’au milieu d’autres activités possible, l’idée a commencé à d’une transition professionnelle vers la paysannerie.

En commençant à lire des articles sur le sujet, surfer un peu sur internet… je me suis mis à creuser l’idée de créer un “marais”, de devenir maraîcher.

Je prolongeais ainsi des années de jardinage en dillettante de façon pro. Pour du maraîchage, l’investissement financier de départ est réduit par rapport à d’autres types d’exploitations, et puis… j’aime les légumes et les cuisiner !

Des forçats de la terre ?

J’avais toujour eu l’idée du maraîcher comme celle d’un forçat de la terre ! Mais là, je commençais à passer outre cette représentation négative et à me renseigner d’un peu plus près.

Quelques rencontres de professionnels, la lecture de témoignage, des documentaires, un stage d’une semaine aux petites fermes d’Azur en juin 2021… m’ont confirmé dans mon envie de devenir paysan maraîcher. Et puis la rencontre de la “French Method” me donnait une perspective qui me plaisait bien !

Reste à vérifier que je suis en capacité d’absorber les difficultés de ce métier et de ce changement de vie :

Terrifiant mais passionnant

Ce qui me plaît aussi dans l’idée de devenir maraîcher, c’est la possibilité d’expérimenter qui est inérante à cette activité. Nous sommes à une période charnière de l’agriculture et les évolutions bio-climatiques obligent celle-ci à s’adapter. Terrifiant d’une certaine manière, mais passionnant !

L’organisation des systèmes vivants et leurs interractions me passionne. Je suis ignare en botanique mais de plus en plus curieux.

Economiquement, il semble y avoir un spot intéressant pour se lancer dans ce type d’activités. Chacun.e est de plus en plus attentif à la qualité des produits achetés et à l’empreinte carbone générée. Les communes ont aussi une obligation d’acheter locale une partie de leur aliments pour les cantines.

Je me donne 12 à 18 mois pour commencer à me former, faire de nombreux stages, tester. Ce sera d’ailleurs la raison d’être de ce blog, de relater tout cela.

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