Yllis

Achetez mon bon poisson !

J’ai trouvé une partenaire pour la Scène Ephémère. Nous nous sommes rencontrés suite à des annonces que j’avais posées sur des sites culturels. Chose amusante, Maria est une ancienne copine de lycée et avec qui j’avais fait mes premiers pas au théâtre ! Elle est économiste et a gardé un pied dans le théâtre, écrivant des pièces et mettant en scène.

Nous allons travailler sur deux fronts dans le mois qui vient. La rédaction d’un « business plan social » et le démarrage de la prospection pour trouver des premières communes intéressées. L’idée est d’un côté de rechercher des financements et des accompagnements tout en commençant l’activité. Ce qui permettra d’affiner le projet et la proposition.

Cette semaine, je suis sur l’étude de marché. C’est quelque chose de nouveau pour moi dans sa méthodologie. Et puis le théâtre, comme la plupart de la production artistique, repose tellement sur une politique de l’offre, que ce n’est pas une démarche qui m’est habituelle.

Pour cette étude, je cherche à collecter des chiffres sur la culture en France, la place du spectacle vivant, les structures qui le portent. Ce qui est certain, c’est que le public (pas le public = spectateurs mais le public = l’État, les villes….) occupe une place importante.

A voir les chiffres de près, ils sont parlants sur la période. Les financements publics stagnent et même sont à la baisse ces dernières années. C’est une tendance qu’on ressentait dans les demandes de subventions pour le théâtre. Elle parait logique avec la baisse de ressources des collectivités locales (baisse notamment de la dotation par l’État) et les compétences supplémentaires. Là, avec les chiffres, je l’observe réellement.

Et la tendance de 2016, se poursuit en 2017.

Comme prévu, des financements complémentaires seront nécessaires. Il va falloir faire la preuve de l’utilité sociale du projet et pouvoir ainsi regarder du côté des appels à projets et des fondations. La place du mécénat de vient de plus en plus importante dans le culturel et l’artistique, depuis le financement participatif jusqu’aux très grandes fondations.

Cela correspond à la libéralisation des pans de l’économie qui ne l’étaient pas et à l’infiltration du capitalisme dans tous les pores de la société. Dans nos pratiques de recherche de financement, une vraie mutation est en cours ! Pour le meilleur… ou pour le pire ?

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