Yllis

Y aura-t-il des betteraves ?

Les adventices ont envahies le mandala. Les topinambours sont montés à plus de deux mètres et ont été couchés par le vent. Tout est très touffu et vivant. Humide de rosée aussi en ces premières heures de la journée.

Récolte de betteraves en mandala

Nous sommes à la ferme de l’arbre à poule, début novembre. Des betteraves de différentes variétés avaient été plantées en juin puis largement paillées. Arrosés après la plantation, les betteraves ne l’avaient plus été ensuite. C’est à dire que durant les 3 mois de sécheresse de l’été, aucune goutte d’eau n’avait été apportée aux buttes du mandala. La végétation abondante qui s’y est développée était le signe que les plantes avaient su contrecarrer l’évapotranspiration et aller puiser l’eau nécessaire (malgré plusieurs désherbage durant l’été).

Il est connu que la betterave craint la sécheresse et les fortes chaleurs. Qu’allions nous trouver ?

Déjà, il fallait repérer au milieu des autres plantes et des adventices les plantes de betterave. Mais là, surprise. Non seulement, elles étaient nombreuses et pour beaucoup, les racines étaient suffisamment tubérisées (de taille suffisante) pour être commercialisées, même si un certain nombre étaient cependant restées petites.

C’est plus d’une soixante de kilos que nous avons récoltés et qu’il fallait ensuite entreposer.

Et là… ce fut un joli parcours pour les emporter dans une des caves et les stocker comme faisaient les anciens, dans du sable.

Sur le chemin de la cave

Sur le chemin de la cave

Entrée de la cave

Entrée de la cave

Vers le fond de la cave (baissez la tête !)

Vers le fond de la cave (baissez la tête !)

Le coin des betteraves dans le sable

Le coin des betteraves dans le sable

Alors, je retiens trois choses de cette matinée :
- l’efficacité des buttes lasagnes, en mandala, et paillées, pour contrer le manque d’eau et la sécheresse.
- les nombreux adventices ne semblent pas avoir gênés outre-mesure la croissance des plants de betteraves. Ils ont peut-être contribué à maintenir une certaine humidité.
- le temps important pour la récolte : 3 heures à deux. Il est certain qu’avec un itinéraire plus pratique : planche au lieu de mandala, lieu de stockage plus facilement accessible, préparation du sable, le temps de travail aurait sans doute pu être réduit d’un tiers.

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